2012 : l'initiation.
Dotés de solides connaissances en dressage classique, Caroline et Quielo ont du s'adapter à l'équitation vaquere, assez différente de l'équitation traditionnelle. Ayant trouvé avec Chaps, un entraîneur de grand talent, ils ont évolué pas à pas vers l'équitation de travail. L'acquisition par Quielo du côté "électrique" du cheval andalou a été longue et progressive. Le premier travail eut pour objet les arrêts nets. Puis le reculé.
Au bout d'un an, les progrès réalisés étaient spectaculaires. A la belle saison, Caroline et Quielo enchaînèrent une dizaine de spectacles, des Belles de Mai à la Foire du cheval du Luc, avec, en point d'orgue, une remarquable prestation dans les arènes de Chaps, le jour de la fête du cheval.
2013 : le perfectionnement.
Ayant acquis de solides bases en équitation vaquere, il restait des lors à Caroline et à Quielo, à progresser dans la discipline. Un stage d'une journée avec Gilles Fortier permis à Caroline de mieux manipuler la garrocha. Puis ce fut le travail sur les nouvelles figures, pirouette simple, pirouette sous la garrocha, toujours sous la houlette de Chaps. Au fil du temps, le couple cheval-cavalier gagnait en confiance, en calme et en concentration. Malgré quelques problèmes (blessures de Quielo, météorologie désastreuse qui entraîna la suppression des spectacles de la transhumance à Cuges et la fête du cheval à Signes), la saison fut satisfaisante. Le spectacle le plus abouti fut donné à Montauroux pour le salon du cheval à l'issue duquel les organisateurs demandèrent à Caroline et Quielo d'exécuter un pas de trois avec Isabelle Barallié et Hervé Maurel.
Du chemin reste à parcourir pour atteindre les sommets. Mais étant donné que cavalière et cheval semblent résolus à poursuivre sur la même voie...
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